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Connaissances générales sur les oiseaux

Connaissances générales sur les oiseaux

Connaissances générales sur les oiseaux

Quelle est l’origine des oiseaux ?

Descendants directs des dinosaures pourvus d’ailes et de plumes, les oiseaux sont présents dans notre système depuis plus de 150 millions d’années. Ils ne font pas parti des mammifères. Considérés par les historiens comme les seuls survivants de la grande extinction de masse, les oiseaux figurent parmi les vertébrés tétrapodes, dont le squelette comporte deux paires de membres et dont la respiration est généralement pulmonaire.

Leur évolution progressive a favorisé une réduction de leur gabarit, leur permettant ainsi d’échapper aux prédateurs et de coloniser de nouveaux habitats, notamment les sites forestiers, devenus plus accessibles.

Tous les oiseaux sont ovipares, ce qui signifie qu’ils pondent des œufs entourés d’une coquille fine et dure. Ils sont également homéothermes, avec un sang chaud et une température corporelle constante, qu’ils maintiennent à plus ou moins 42°C.

Très intelligents, certaines espèces démontrent une impressionnante faculté d’apprentissage et sont capables de reproduire des sons ou des humains. C’est le cas du perroquet par exemple, mais aussi de la Callopsitte.

La répartition géographique des oiseaux est très étendue. Ils peuplent tous les milieux climatiques, qu’ils soient urbains, tropicaux ou encore désertiques, et sont également présents sur les bancs de glace de l’Antarctique. Cette répartition est favorisée par les phénomènes migratoires, variant d’une espèce à l’autre. Cependant, les sous espèces d’oiseaux colonisants les pays froids sont généralement plus migratrices, principalement dû aux rudes conditions climatiques et au manque de nourriture.

Les oiseaux appartiennent à l’embranchement des Métazoaires, et se répartissent sous trente ordres différents très variés dont les Psittaciformes comprenant les perroquets, perruches… Galliformes avec les dindes, poules, faisans… ou encore les Falconiformes regroupant l’ensemble des rapaces. Les Passériformes, étant le plus grand ordre de la classe des oiseaux, puisqu’il regroupe en effet tous les passereaux (moineaux, merles, corbeaux, colibris etc.), qui représentent à eux seuls près de la moitié des espèces d’oiseaux. Chaque ordre regroupe ensuite des familles d’oiseaux, classées par genre.
Ainsi, en 2016, plus de 10 400 espèces d’oiseaux ont été recensées à travers le monde.

Quelle est la morphologie des oiseaux ?

Qu’ils soient domestiqués ou qu’ils fassent partis de la faune sauvage, les oiseaux possèdent une morphologie adaptée à leur environnement. Ce qui explique pourquoi les flamants roses ont de grandes pattes qui leur permettent de se déplacer dans les marais ou les zones sableuses.

Leur morphologie externe est composée de membres antérieurs, transformés en ailes qui sont fonctionnelles ou non. En effet, bien que tous les oiseaux soient dotés d’ailes, certaines espèces sont inadaptées au vol. C’est le cas de l’émeu ou encore du manchot dont les ailes sont atrophiées et qui font office de nageoires. Les membres postérieurs servent quant à eux, à se déplacer dans l’eau ou sur terre.

Leur poids varie de quelques grammes à plus de 100kg pour les gros oiseaux et leur envergure ou longueur s’étend de quelques centimètres à plusieurs mètres, c’est notamment le cas de l’autruche pouvant atteindre près de 2m75.

L’ossature

L’ossature des oiseaux est conçue pour favoriser le vol. Les os sont très légers mais suffisamment résistants pour assurer l’effort du décollage et de l’atterrissage. Les os longs et creux, ainsi que la fusion de certaines vertèbres, réduisent considérablement le poids de l’animal, puisque le poids du squelette d’un oiseau ne représente seulement que 7 à 11 % de sa masse totale.

Par ailleurs, les oiseaux possèdent moins d’os que les autres vertébrés, mais plus de vertèbres cervicales (entre 12 et 35) ce qui accorde une grande flexibilité au niveau du cou. En plus de celles-ci, les oiseaux possèdent également des vertèbres caudales, dorsales et sacrales, dont certaines sont soudées. Son squelette est ainsi composé de 39 à 63 vertèbres au total et de 6 à 9 paires de côtes.

Les plumes

Les oiseaux sont les seuls animaux à posséder des plumes. Souples, légères et résistantes, elles permettent une véritable distinction entre les espèces.

On distingue deux principaux types de plumes : celles de couverture qui recouvrent le corps de l’animal et maintiennent sa température corporelle, et les plumes dîtes « pennes » plus longues, plus robustes et moins incurvées, qui permettent à l’oiseau de voler. Le plumage est également composé de semi-plumes et de duvet qui forment une couche protectrice et isolante.

L ’implantation des plumes n’est pas uniforme. Les parties de la peau où poussent ces plumes sont appelées « ptérylies ». Celles dépourvues de plumes se nomment quant à elles « aptéries ». Aussi, on distingue également plusieurs noms de plumes selon leur point d’attache : les plumes situées sur la partie avant de l’animal s’appellent les rémiges, les plumes de la queue qui jouent un rôle dans le freinage ou la direction dans le vol se nomment les rectrices. Enfin, les plumes de couvertures sont quant à elles appelées tectrices.

Le nombre de plumes varie selon l’espèce, principalement selon la grosseur du corps puisque le colibri détient près de 1 000 plumes, contre 25 000 pour le cygne.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le plumage représente un poids important pouvant atteindre un tiers du poids total des passereaux, ou encore plus impressionnant, plus que le poids de l’animal en lui-même pour la frégate.

Outre son rôle isolant, le plumage peut également offrir une tenue de camouflage efficace pour certaines espèces. Pour d’autres, les plumes seront utilisées au cours de la parade nuptiale pour séduire et impressionner la femelle. C’est notamment le cas du paon mâle qui possède des plumes décoratives très distinctes. Ainsi, les jeunes oiseaux disposent d’un plumage particulier qui évolue constamment, jusqu’à leur première saison de reproduction.

L’oiseau passe une grande partie de son temps à nettoyer et entretenir ses plumes. A l’aide de son bec, il les lisse pour les rendre plus rigides et imperméables. En plus de permettre une différenciation entre les espèces, l’état du plumage permet de déterminer la santé de l’animal. Bien que l’oiseau prenne soin de son plumage, ses plumes finissent par s’abîmer puis tomber. Tous les oiseaux muent généralement minimum une fois par an. Cette mue requiert une quantité importante d’énergie pour que l’organisme de l’oiseau puisse régénérer la totalité de son plumage. Celle-ci s’effectue généralement à la fin de l’été, lorsque l’oiseau a fini d’élever ses oisillons et avant qu’il ne commence à chercher sa nourriture d’hiver. Ainsi, il n’est pas rare à cette saison de voir de nombreuses plumes recouvrant les sols.

Les pattes

Tout comme le chien, les oiseaux sont digitigrades, ce qui signifie que les différentes phalanges des doigts sont en contact avec le sol et non la plante des pieds comme chez les humains.

Leurs pattes sont recouvertes d’écailles constituées de Kératine, de couleurs variables selon les espèces. Les oiseaux ont généralement quatre doigts munis de griffes, auxquels il faut rajouter pour certaines espèces un ergot comme chez le dindon.

La disposition des doigts est très variable en fonction du mode de vie de l’oiseau et de son régime alimentaire. 4 principales formes :

  • Trois doigts à l’avant et un quatrième à l’arrière de la patte. Également appelé « Hallux », cette forme de patte est la plus rependue chez les oiseaux, notamment les passereaux et les rapaces
  • Trois doigts, forme plutôt rare présente chez certaines espèces comme la mouette
  • Quatre doigts ayant subis une migration par rapport à leur position d’origine. Correspond aux espèces arboricoles, capables de s’agripper à la verticale sur les troncs comme les Picinae et les Psittaciformes
  • Avec seulement deux doigts, chez les paléognathes comme l’autruche

Les doigts peuvent être palmés comme les mouettes ou les oies, semi-palmés comme les sternes ou les avocettes, ou non palmés comme les grues ou les rapaces. Certaines espèces anisodactyles peuvent également présenter une palmure, comme les pélicans ou les cormorans, avec les quatre doigts reliés par une membrane. On dit alors qu’ils sont totipalmes.
La forme des pattes permet d’identifier les oiseaux. En effet, ceux « coureurs » comme l’autruche, ont des grandes pattes bien musclées. D’autres, possèdent un doigt supplémentaire pour pouvoir se percher facilement comme les rapaces et leurs griffes acérées. Les oiseaux aquatiques ont des pattes palmées afin de pouvoir se propulser dans l’eau, et d’autres encore ont des doigts emplumés pour les protéger du froid, notamment dans les régions polaires.

La tête

La plupart des oiseaux ont les yeux situés sur les côtés de la tête, sauf chez certains rapaces qui ont les yeux placés sur l’avant. C’est notamment le cas de la chouette par exemple. Protégés par deux paupières mobiles, les yeux des oiseaux possèdent également une membrane nictitante, souvent décrite comme une troisième paupière, qui protège et humidifie l’œil en permanence.

Selon les spécialistes, certaines espèces d’oiseaux ont la capacité de distinguer les couleurs. Leur champ visuel est très étendu, pouvant atteindre 300 degrés. Plus impressionnant encore, l’œil des oiseaux a la faculté de pouvoir juger la distance avec une extrême précision. Ce qui permet notamment aux rapaces de pouvoir anticiper la prise de leur proie.

En plus de leur sens visuel très développé, les oiseaux disposent également d’une ouïe fine, capable de percevoir une gamme de fréquence comprise entre 40 et 25 000 hertz. Ne possédant pas de pavillons externes, chez les oiseaux, les orifices des oreilles sont dissimulés sous le plumage.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les plumes en forme d’oreille situées sur la tête des hiboux n’ont aucun rôle dans l’audition.

Le bec

Le bec est constitué de deux mandibules, appelées également maxillaires, qui forment un étui corné recouvrant les mâchoires. Comme pour l’Homme, la corne repousse continuellement au fur et à mesure de son usure.

La mandibule supérieure laisse apparaitre deux orifices respiratoires (narines) de formes différentes selon les espèces. Malgré ces narines, les oiseaux n’ont pas ou peu d’odorat. Seulement certains d’entre eux sont capables de percevoir les odeurs et se servent de cette capacité pour flairer leur proie, notamment pendant la nuit.

Dépourvus de dents, le bec est le résultat d’une longue évolution qui a permis d’alléger le crâne de l’oiseau, facilitant ainsi son envol. Sa base ainsi que les narines sont souvent protégées par un opercule mou parfois coloré, appelé cire.

La forme du bec permet très souvent de déterminer le régime alimentaire de l’oiseau.

Que mangent les oiseaux ?

L’alimentation dépend du milieu de vie de l’oiseau et de son espèce.

Les rapaces de petites tailles se nourrissent principalement de rongeurs ou de reptiles.

Ceux de taille plus imposante comme le Hibou Grand-Duc qui possède d’excellentes facultés pour la chasse, sont capables de tuer des animaux beaucoup plus impressionnants comme des lièvres ou des renards. Par ailleurs, ces carnivores peuvent parfois être amenés à se manger entre eux.

Comme leur nom l’indique, les oiseaux granivores se nourrissent de graines et les insectivores d’insectes comme les vers.

Les échassiers se régalent de grenouilles ou de petits rongeurs, hormis le flamant rose qui filtre l’eau avec son bec pour récupérer les petits poissons ou crevettes.

Les oiseaux aquatiques sont capables d’ingurgiter des algues ou des fines particules présentes dans l’eau.

Les oiseaux charognard se nourrissent de cadavres, c’est notamment le cas du corbeau ou du vautour.

Enfin, les oiseaux-mouches ou colibris absorbent le nectar des fleurs grâce à leur bec long et très fin.

Malgré leur régime alimentaire, les oiseaux trouvent différente source de nourriture. Ainsi, une mouette sera capable de manger des restes d’alimentation humaine ou bien même le cadavre d’un pigeon.

Parmi les différents aliments toxiques pour les oiseaux on retrouve le chocolat, les cacahuètes, les noyaux de fruit, la caféine, le lactose, la pomme de terre crus, l’ail, la ciboulette, l’oignon, le céleri, l’aubergine crue, les champignons, l’avocat, le miel, la viande rouge, la volaille et la charcuterie.

Pour en savoir davantage sur les oiseaux, ou pour avoir le droit de les faire reproduire, Zoopro vous propose de passer l’ACACED (attestation de connaissances) « autres animaux de compagnie »

Les élèves de Zoopro

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Excellente formation. Formatrice au top. Succès au bout, les documentations pour la formation ont bien été utiles. D'autres formations sont disponibles et seront réalisées avec vous. A bientôt.

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Jonathan

J'ai eu 3 jours de formation au top avec comme professeur Amandine. Elle est très pédagogue, répond à tous les questions et prend le temps d'expliquer les choses et de donner aussi ses expériences passées. Un grand merci à zoopro. Je recommande fortement cette formation !

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